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Comptes rendus des matchs Equipe 2 6x6 2017/2018

Mercredi 16 mai 2018
Jonage 2

2-3

Vball 6
14/25-25/20-25/27-25/22-9/15
JONAGE 2 C'EST PAS 5 SUR 5 CONTRE VBALL

« Bonjour,

C’est vous Vball ? ben nous on est Jonage 2 et on est désolé mais voyez-vous on a quelques soucis. On a un joueur qui n’est pas ado, mais dont on a plein le dos mais on lui dit pas parce qu’on ne veut pas nous le mettre à dos, et comme il a mal au dos, il est resté à la maison faire dos dos ou dodo on ne sait plus très bien. Et puis il y a l’autre là qui nous arrive pas à la cheville mais qui a bien mal à la cheville , à moins qu’il n’ait les chevilles qui enflent depuis qu’il a établi un record de 2 points consécutifs avant blessure et qui du coup est lui aussi resté à la maison. Et puis on en a encore un qui ferait mieux d’écrire des poèmes, ou bien de vivre une vie de bohème mais qui préfère rester devant la téloche regarder l’OM  et après ça il voudrait qu’on l’aime. Bref si je vous dis tout ça, c’est parce que je suis confus, désolé, navré,affligé, mais vraiment on a eu beau faire le tour des autres joueurs des autres équipes mais on n’a malheureusement pu pioché qu’un joueur de l’équipe 3, Matthieu et du coup on n’est pas au complet ! 

-Oui ben vous êtes que 5 quoi ! Ben nous aussi, alors arrête ton discours et va t’changer qu’on commence le match ! »

Et oui vous l’aurez compris , c’est  donc un match à 5 contre 5 qui s’est disputé l’autre mercredi soir entre Jonage et Vball, Chris, Lolo et Gaëtan nous ayant fait faux bond.

Alors est-ce leur absence qui a décontenancé l’équipe, on ne sait pas, toujours est-il que le début de match a été calamiteux avec un 11/2 d’entrée ; Jonage étant tout simplement amorphe.

Malgré une belle série de service de Philippe qui a permis un temps de sauver les meubles, l’écart était trop important et Vball remportait le premier set  25/14.

La capitaine de Vball l’annonçait à ses joueurs « j’vous l’avait dit quand on joue à 5 c’est presque plus facile. Le dernier match on a perdu les 2 premiers sets à 6 et ensuite on a recollé au score en n’étant que 5 ! »

Bon ben alors si c’est plus facile à 5 pourquoi qu’nom de Dieu Jonage n’y arrivait pas ?

Alors Rémi vexé déclamait « oui, ben ma belle, aujourd’hui ça va être l’inverse ».

Et il a bien failli avoir raison le bougre les 2 équipes jouant sur des montagnes russes, un coup bien, un coup moins bien, et rarement en même temps.

Et donc Jonage sonna le réveil  dans le 2ème set en étant beaucoup plus appliqué, pour s’imposer 25/20.

Malheureusement l’entame du 3ème set ne fut pas aussi bonne et Jonage du courir après le score.

L’occasion de vérifier le théorème de Sandrine : Tout passeur ayant loupé son attaque est obligé de s’arrêter de jouer même si le point n’est pas fini.

Oui, alors normalement un théorème ça se démontre et Sandrine nous l’a dit : »Parce que c’est comme ça, j’peux pas ! » Nous on s’est contenté de cette explication !

Mais l’équipe, handicapée par l’absence de ses 2 meilleurs attaquants qui manquait de percussion pour conclure les points, n’en était pas moins vaillante et reprit la main en fin de set pour réussir, croyait-on, le hold-up.

Malheureusement, à 24/23, c’est à Matthieu que revenait l’honneur de servir pour remporter le set. Et c’est là où l’on voit la différence entre un  joueur de l’équipe 3 et ceux de l’équipe 2. Il n’a pas tenu la pression et a fait une faute de service ! Damned.

Mais jonage reprit l’avantage et on allait voir ce qu’on allait voir, l’occasion était trop belle, pour montrer que les joueurs de l’équipe 2 ont beaucoup plus de mental  que ceux de l’équipe 3. Philippe qui passe son service, Vball qui nous renvoie le ballon et à moi d’attaquer, c’est sûr c’est plié… oui mais alors là, celui qui n’ jamais joué au volley ne peut pas se rendre compte de la difficulté qu’il y a à smasher, les paramètres à prendre en compte, : la hauteur et la vitesse de la passe,  la pression du ballon, un gars de l’escalade qui tombe au moment ou vous allez frapper, le soleil dans les yeux, le vent etc. Pas si facile, essayez vous verrez !

Bon c’est pas la peine d’en rajouter, mon smash je l’ai foiré ! Ok , on peut parler d’autre chose maintenant.

On a qu’à parler de Vball qui n’aura pas besoin de plusieurs balles de set pour l’empocher 27/25 avec un service gagnant.

Certainement le tournant du match, puisque Jonage remportait le 4ème set 25/22 devant une équipe de Vball qui commençait à fatiguer.

Hélas, le début du 5ème set voyait 2 équipes qui  n’étaient pas assez incisives sur leurs attaques mais qui, par contre défendaient plutôt bien, du coup certains échanges duraient mais toujours à l’avantage de Vball. 5/1 puis 8/4 puis 14/7.

Jonage sauvera bien 2 balles de match mais la 3ème sera la bonne 15/9 pour Vball.

 

Et oui les finales s’éloignent pour l’équipe 2… peut-être que Vball y sera : équipe sympathique avec laquelle on a bien rigolé au pot d’après-match. On leur souhaite bonne chance !

 

Prochain match ? Ou la la dans longtemps : le 5 juin à Mornant.

 

Mercredi 2 mai 2018
Dardilly 8

1-3

Jonage 2
19/25_16/25-25/22-16/25
JONAGE 2 SANS FORCER A DARDILLY

   

-Tiens Gilles tu t’l’a joue Philippe aujourd’hui ?

-Pourquoi tu dis ça Chris, on n’est pas encore passé à l’attaque donc comment tu sais que je vais attaquer comme Philippe Blanchard, en prenant le ballon derrière moi ?

-Mais non, je ne te parle pas de ça !

-Ah mais on n’a pas non plus servi, donc comment peux-tu penser que je vais faire un beau balancé du pied comme Philippe Castella sait si bien le faire avant son service ?

-Putain mais t’es con, j’te parle ni de Blanchard ni de Castella mais de Philippe l’homme au 2 bandes ?

- Quoi, mais j’te permets pas ! L’homme qui bande 2 fois c’est pas moi !

- Nom de Dieu mais tu l’fais exprès ou pas. Tu connais Adidas, la marque aux 3 bandes ?

-Ben quand même, oui

-Et ben de mon temps il y avait la marque Philippe, les chaussures aux 2 bandes ! Vous vous rappelez-tous, les gars !

-Ben non !

-Mais il y en a pas un d’aussi vieux qu’moi dans ce gymnase qui s’en souvient ? Rémi, viens là, tu t’en souviens toi de la marque Philippe ?

-Ah oui, très bien, d’ailleurs Gilles, tes  2 straps au doigt , ça rappelle cette marque.

-Mais c’est exactement ce que je suis en train de lui dire ! »

Ah ! Cher ami lecteur, si je te retranscris en intégralité et avec ma fidélité habituelle ce croustillant dialogue, c’est que du match de l’autre soir à Dardilly, il n’y a pas grand-chose à dire.

Qu’est ce que tu veux que je te racontes ?

Que Chris était revenu sur les lieux de son record de 4 pts disputés avant blessure, qu’il venait de céder à Lolo, la semaine précédente, ce qui peut expliquer sa nostalgie du temps d’antan ?

Que le point fort de Dardilly n’est pas vraiment la ponctualité, vu que l’équipe était prête à s’échauffer aux alentours de 21h pour un rendez-vous fixé à 20h30 ?

Ce qui, soit dit en passant, échauffait quelque peu les jonageois qui s’impatientaient :

-Bon je suis de garde moi ce soir, faut pas qu’on commence trop tard !

-Oui puis moi j’ai la dalle alors si on pouvait se dépêcher !

-Et moi j’aimerai bien voir si comme Philippe je bande 2 fois !

Oui bon, au moins une de ces 3 phrases n’a pas été prononcée mais laquelle ?

En tout cas, dès le début du match, on a vu que Jonage était au-dessus de Dardilly, qui bien que volontaire, manquait clairement d’attaque percutante.

Le tout était d’être patient et d’être vigilant pour être présent et boucher les trous, nos adversaires, qui, si on ne sait pas s’ils sont capables de bander 2 fois, étaient adeptes de la petite quéquette !

Une fois rentré dans le match, Jonage se dirigeait tranquillement vers une victoire en 3 sets en remportant les 2 premiers sets 25/19-25/16.

Le seul moment de doute fut, quand un joueur de Dardilly qui n’était pas dans le gymnase au premier set, arriva au début du 2ème.

« Putain les gars, c’est pour ça qu’ils ont mis du temps à s’échauffer, c’est parce qu’ils l’attendaient. Ca va tout changer ça ! »

Oui et bien ce qui a changé c’est que du coup, Dardilly pouvait mettre un joueur à l’arbitrage et au comptage des points, parce que sinon, si ce fameux joueur faisait certainement parti des meilleurs de l’équipe, ce n’était pas un foudre de guerre non plus !

Mais voilà, Jonage 2 a horreur de joué contre ces équipes qui ne mettent pas de rythme, qui ne commettent pas beaucoup de fautes et contre lesquels il faut faire le jeu.

Et ce qui devait arriver arriva. Jonage qui avait déjà,depuis le début du match, du mal  a être constant, se mit à déjouer au 3ème set et Dardilly l’emporta 25/22

« J’vous préviens on fait pas 4 sets » avait pesté Gaëtan au milieu de ce 3ème set !

Mon cher Gaêtan, avec des prévisions comme ça, tu n’as qu’à postuler à Météo France.

Il fallait donc le jouer ce 4ème set, mais cette fois-ci, Jonage eut la bonne idée de mettre, non pas la 4ème vitesse, faut pas exagérer non plus mais au moins la deuxième d’entrée de set pour faire le trou et ne pas se faire de frayeur : 25/16

Et c’est donc au pot qu’on a trouvé le point fort de Dardilly, qui avait mis les petites plats dans les grands

« Gilles, si tu nous mets encore dans la même poule qu’eux, on veut bien se déplacer », m’a dit Chris qui serait bien resté un peu plus longtemps là-bas pour prolonger le pot… oui mais voilà, il y en  qui étaient pressé de rentrer pour voir s’ils étaient capables de faire comme Philippe… et là, je ne vous parle de smash ou de service mais d’autre chose.

Quant à savoir s’ils ont réussi… on ne sait pas !

 

Prochain match le 16 mai contre Vball contre qui ça sera certainement plus compliqué !

Gilou

 

Mercredi 25 Avril 2018
JONAGE 2 SI PRES, SI LOIN!
Jonage 2

2-3

Rhôdia-Vaise
19/25-18/25-25/16-25/13-16/18

« Les gars, je vous l’annonce je le sens, on va gagner 15/11 au 5ème set ! »

Comment le Gilou peut-il être aussi optimiste et lancer cette prédiction, alors que son équipe vient de perdre le 2ème set, et qu’elle est mené 2 sets 0.

On ne peut que penser à la méthode Coué tant Jonage est à côté de son sujet à ce moment du match :

L’équipe n’y est pas, mais alors pas du tout ! Pas d’agressivité, des fautes de placement, des ballons qui tombent dans le terrain.

Notez qu’en face, le Rhôdia-Vaise joue pas mal et à l’opposé de Jonage, se bat sur tout les ballons.

Résultat premier set remporté 25/19 sans contestation.

Au 2ème set, Jonage croit faire la bonne affaire en faisant rentrer un Lolo tout frais qui s’en revient de blessure. Malheureusement, une pénétration adverse -que dis-je une pénétration, c’est plutôt une invasion, un attentat les 2 pieds devant qui  lui laisse la cheville en vrac !

Alors là, les avis divergent : Lolo a-t-il battu le record de Christophe qui avait tenu, du côté de Dardilly, 4 pts avant d’abandonner ?

Sachant que Lolo n’a joué que 2 pts on était tenté de répondre oui.

Mais sachant que Christophe avait abandonné au premier set, alors que Lolo a abandonné au 2ème set, et même s’il était arbitre dans le premier et donc qu’il n’a pas joué, il a fallu qu’on se penche sur le règlement.

Le règlement n’étant pas très clair nous avons fait une demande officielle au livre guiness des records et nous attendons la réponse. Nous vous tiendrons bien évidemment informé, puisque nous sentons bien votre intérêt évident pour cet exploit de Lolo.

Bon inutile de vous dire que Lolo s’en serait bien passé de cet exploit, et qu’heureusement qu’il était couché par terre parce que sinon, il aurait égorgé l’adversaire fautif !

Alors est-ce que les jonageois sont troublés par cet accident… on veut bien mais ce n’est pas une raison pour être aussi mollasson ! Verdict 25/18 pour le Rhôdia-Vaise.

Alors vous vous le demandez encore : Mais comment le Gilou peut il toujours croire à la victoire à ce moment du match ?

Mais vous m’embêtez à la fin : Oui j’y crois parce que je connais cette équipe et que je sais qu’elle est capable peut-être pas du pire mais du très moche mais aussi peut-être pas du meilleur mais du très bon, et qu’elle a l’habitude de se battre jusqu’au bout.

Et d’ailleurs Christophe, qui fait son grand retour à la compétition comme Lolo, vient de lancer un communiqué : Son dos est chaud, il est prêt au combat.

Ah j’en vois qui rigole au fond de la salle, et bien vous rigolerez moins quand  je vous aurai dit que Jonage a retrouvé ses esprits, enfin surtout son esprit de combattant qui fait sa force. L’équipe en étant beaucoup plus agressive et aussi en profitant, il faut bien le dire, d’une baisse de régime du Rhôdia, a recollé au score : 25/13-25/16 !

Ah on se voit beau en ce début de 5ème set, d’autant plus que certains joueurs du Rhôdia ne sont pas fringants du tout, notamment une fille qui se tient de plus en plus le dos. Il n’y a plus qu’à jouer sur elle, que je me dis !

Oui mais voilà, elle a tellement mal au dos qu’elle finit par abandonner.

Alors on se dit qu’à 6 contre 5, Jonage va facilement l’emporter.

Et bien non, ça se voit que vous n’y connaissez rien : premièrement on vous l’a déjà dit, il faut suivre un petit peu, c’est l’élément le plus faible qui vient d’abandonner.

Deuxièmement, ça permet à l’équipe du Rhôdia de tourner plus vite et que les joueurs ne restent que 2 positions à l’arrière au lieu de 3… et pour certains, on aurait préféré qu’ils restent derrière un peu plus longtemps. Suivez mon regard ! Oui je veux parler de ce grand n° 10, là qui nous fait la misère à chaque fois qu’il attaque !

Bon, mais Jonage reste concentré et mène maintenant 14/10… ben voilà, j’avais tort en fait j’étais trop pessimiste, Gaëtan me le fait savoir « moi je signe tout de suite pour une victoire 15/10 au lieu de 15/11 » !

Ah, oui, ben moi, à l’heure où j’écris ces lignes, je signerai même pour une victoire 32/30 si je pouvais réécrire l’histoire !

Parce qu’on n’a pas marqué la point à 14/10, et qu’on a donc mené 14/11 et qu’on aurait pu réaliser la prophétie… mais on ne l’a pas plus marqué ce point à 14/11, qu’à 14/12,qu’à 14/13, qu’à 15/14, qu’à 16/15 et malgré donc 6 balles de match nous nous sommes inclinés 18/16 ! Alors il y en aura pour vous dire, que c’est pas juste parce que sur une balle de match un joueur de Rhôdia a fait une faute de filet, oui mais quand on en a 5 autres on ne la ramène pas trop, hein !

Ah ! cher lecteur, il y a des jours où on aimerait ne pas avoir à écrire de compte-rendu, et ou on préférerait rester vautrer dans le canapé à regarder « cauchemar en cuisine » plutôt que de vivre un cauchemar sur le terrain.

Et puis tout compte-fait, non, le meilleur moyen d’effacer ce mauvais souvenir c’est de rapidement retrouver le chemin de la victoire. Alors, vite, vite il faut aller battre Dardilly au prochain match !

Gilou

 

G

 

 

 

 

 

Lundi 9 avril 2018
JONAGE 2 GAGNE ET S'AMUSE!
Francheville 3

0-3

Jonage 2
19/25-23/25-18/25

C’est à Francheville que l’équipe 2  a démarré son nouveau championnat… et oui parce qu’à peine 2 semaines après avoir accroché la 4ème place de sa poule du championnat compet’lib, la voilà de nouveau sur les terrains pour démarrer la nouvelle phase du championnat loisir et surtout pour défendre son titre de champion du Rhône du niveau confirmé 2 acquis de haute lutte, la saison dernière.

Nouveau championnat, certes, mais pas nouvel état d’esprit… oui parce que l’équipe raconte toujours autant de conneries pendant ses matchs… et comme Jonage avait une certaine marge par rapport à Francheville, ils ont pu en profiter pour raconter de belles blagues !

Et pourtant, ils ont essayé de garder leur sérieux.

Au moins le temps du premier set, de voir qu’en face il n’y avait guère qu’un grand joueur qui pouvait les mettre un peu en difficulté au niveau de l’attaque et encore…

Donc, en ronronnant, sans forcer leur (immense !) talent, Jonage l’emportait 25/19.

Lolo qui faisait son retour à la compétition, avait quand même pu montrer en de nombreuses occasions qu’avec des attaques semi ratées qui tombaient au milieu du terrain, on pouvait faire le point, ce qui en faisait le meilleur attaquant du set !

« Allez les gars, on reste dedans, on sait que le piège face à ces équipes c’est de sortir du match ! »

On dit qu’un homme averti en vaut deux, c’est donc 12 jonageois qui sont tombés dans le piège !

Francheville n’avait que le mérite d’être appliqué et vigilant, là où Jonage s’était endormi !

Alors quand le score en est arrivé à 19/14 pour Francheville, ça commençait à faire désordre !

Il fallu prendre un temps mort et secouer ce beau monde !

« Bon les gars, on se bouge le trognon ! »

Temps mort efficace, puisque Jonage revenait au score à 19 partout pour ensuite s’imposer 25/23 !

« T’as su trouver les mots justes au temps mort » qu’elle m’a dit Sandrine au changement de côté.

« Oui, je lui ai répondu, s’il y avait eu Christophe il aurait dit les mots bleus, ceux qu’on dit avec les yeux, mais moi je dis les mots justes, ceux qu’ont dit avec la voix, c’est plus facile, parce qu’avec les yeux j’y arrive pas ! »

Vous noterez au passage que notre ami Christophe, avait encore joué les absents… on va bientôt l’appeler l’Arlésienne !

Bon ce n’était pas le tout, mais il restait un dernier set à gagner et là c’était sûr, Jonage saurait se focaliser sur la rencontre et ne pas se déconcentrer

« bon allez les gars, on se donne à fond !

-Oui on ne lâche rien

-T’as raison on se sort les doigts du cul !

-Ah oui en parlant de se sortir les doigts du cul, je ferai remarquer que c’est compliqué pour Rémi, parce que comme il se met un pansement colle sur les doigts ça accroche !

-oh vous êtes dégoutant les gars !

-Ben oui Sandrine, mais pourquoi crois tu que j’agite les doigts devant les adversaires ! »

Et oui, on ne les refera pas les jonageois de l’équipe 2 !

Et donc c’est dans une certaine décontraction que ce 3ème set fut joué, d’autant plus que Jonage ayant fait le trou d’entrée de set, avait su tuer le suspens !

Il fut donc, notamment, question de grimper au rideau (ceux autour du terrain dans lesquels les jonageois s’étaient jeté pour récupérer des ballons et non pas ceux auxquels vous pensez !).

Il y eut aussi des allusions sur la journée de  stage que 3 jonageois (Philippe, Rémi et moi-même) avaient faite 2 jours plus tôt :

« Ah vous n’avez pas travaillé la réception au stage…ah si, ben on dirait pas ! »

Et c’est donc dans la joie et la bonne humeur que Jonage emportait ce dernier set : 25/18 !

A noter avant la balle de match une guéguerre entre Lolo et moi-même :

« Rémi, tu me fais la passe !

-Ah non, tu me l’as fait à moi, c’est moi qui mettrais la dernière attaque gagnante !

-Mais sûrement pas, c’est moi qui vais conclure le match ! »

Philippe mettra tout le monde d’accord en faisant un service gagnant !

Le temps d’apprendre au pot d’après match que Sandrine aurait préféré prendre son pied avec moi et que je la fasse monter au 7ème ciel plutôt que je monte sur son pied pour monter plus haut en attaque comme je l’ai fait durant le match, nous pouvions rentrer, pas trop fatigué, pas trop tard, prêt à en découdre au prochain match.

Prochain match qui aura lieu le 25/04/18 à Jonage contre le Rhôdia-Vaise… il faudra sûrement être plus sérieux ce coup-ci !!

Gilou

 

 

 

 

 

 

Mercredi 28 mars 2018
JONAGE 2 TERMINE BIEN!
Jonage 2

3-1

ASV Garon 2
25/15-20/25-25/19-25/20

Et voilà, c’est fini. C’était le dernier match de Jonage 2. Les adieux ont été déchirants, des larmes ont coulé, des étreintes à n’en plus finir… meuh non, j’déconne !

Oui c’était le dernier match de la compétition mais sachant que Jonage 2  s’est réengagé en compétition 6X6 loisir d’avril à juin, on va vite les retrouver !

Il faudra tout de même d’ici là, remettre la main sur notre Lolo et notre Chris qu’on n’a pas vu depuis un bout de temps, occupés à soigner leurs blessures.

Et comme Etienne a dit « moi j’bosse maintenant alors dodo à 20h ! » autant vous dire qu’une fois de plus nous étions 5 à 24 heures de la rencontre.

Alors nous avons de nouveau fait appel à l’équipe 1… et c’est Joce qui s’y est collé, celui que l’on surnomme l’homme qui sautait 3 milliard (de nanomètre, mais ça fait déjà vachement haut !).

En face, pour clôturer la saison, nous avions l’As Volley du Garon. On ne vous refera pas l’historique de ce club de Brignais, ni tous les jeux de mots, on vous a déjà tout fait il y a à peine plus d’un mois au match aller… qui d’ailleurs n’était pas le match aller, puisque le match aller c’est celui dont je suis en train de vous faire le compte-rendu, mais le match retour, qui du coup a été joué avant le match aller ! Mais qu’est-ce qu’il raconte, êtes vous en train de vous dire ? Ben juste que le match aller ayant été reporté il a été joué après le match retour, c’est pas sorcier non, arrêtez de me regarder avec des yeux écarquillés ! Et puis d’ailleurs, comment pouvez-vous me regarder puisque je ne suis pas en face de vous, ah vous êtes forts vous alors ! A moins que vous n’ayez une photo de moi, mais je ne pense pas que vous m’aduliez à ce point là. Si ?

Bon je m’égare, si on en revenait au compte-rendu !

Nous étions donc 6, mais le Garon avait eu beau faire appel à un ami de la une eux aussi (leur équipe 1 pas la nôtre !) ils n’étaient que 5 pour démarrer la rencontre ! Leur 6ème ne rentrera sur le terrain qu’au début du 2ème set.

Peu importe, les 5 joueurs du Garon étaient dans d’autres dispositions qu’au match aller (qui était donc le match retour) qui n’avait été qu’un spectacle soporifique, où on avait eu l’impression d’assister à une rencontre amicale.

Non, là ils étaient plus agressifs, plus volontaires.

Mais Jonage en a vu d’autres et le temps de se mettre dans la partie (2/5 pour le Garon), l’équipe prenait nettement l’ascendant, plus précis en réception/relance, plus tranchants en attaque, on se faisait plaisir.

Il faut dire que si l’on a pu croire un instant, que la jolie demoiselle en face allait pouvoir nous troubler, elle a vite mis fin aux espoirs de certains de pouvoir la conquérir quand elle a déclaré « moi je les préfère longues ». D’aucun disent qu’elle parlait du service de Rémi qu’il venait de mettre court, juste derrière le filet, j’en suis pas convaincu !

En tout les cas sans coup férir, Jonage s’imposait 25/15.

Les attaquants de grande taille de Brignais avaient rarement pu faire mal à la défense jonageoise.

D’ailleurs Jocelyn, nullement impressionné par leur taille, l’avait dit en regardant un des attaquants : « il smashe tout le temps pareil, si t’es bien placé tu vas le contrer à chaque fois ! »

C’est bien connu, quand ton adversaire a la tête sous l’eau, surtout ne l’aide pas à en sortir !

C’est bien connu mais c’est pas ce qu’ont fait les jonageois !

Ah le père Rémi il pouvait bien se moquer de Gaëtan « ah t’as vu il et régulier Gaëtan, il a fini par une faute de service le premier set, et maintenant il démarre avec une faute au smash ».

N’empêche, c’est bientôt toute l’équipe qui allait être à l’unisson, pour connaitre un trou noir.

Plus de précision en réception, plus de passe correcte, plus d’attaque tranchante, des fautes en veux tu en voilà… 18/10 pour l’ASV du Garon !

Jonage resserrera bien les boulons en fin de set, l’écart était trop important : 25/20 pour le Garon.

Le 3ème set sera le plus accroché, les 2 équipes vont longtemps être dos à dos au score.

Il y aura des beaux points, des moins beaux, et aussi des points sortis de nulle part, comme celui où je réussi à faire une sorte de coup droit gagnant du fond du terrain après que Joce ait sauvé d’une main une réception foirée de Rémi !

Grâce à ça (enfin en partie) mais aussi et surtout grâce à des services un peu plus osés, des attaques retrouvées, Jonage va creuser l’écart dans la 2ème partie du set pour l’emporter 25/19.

Début du 4ème et voilà que Rémi recommence à faire le malin dès le premier point « t’as vu, Gaëtan il fait comme au 2ème set, il commence comme il a fini le précédent ! »

Oui, sauf que là le 3ème set ayant été conclu par une attaque gagnante gaëtanesque, vous en conclurez que le 4ème set démarre par une autre attaque gagnante de Gaëtan.

Et là cette fois, pas question de remettre le Garon en selle : Il faut dire que Brignais n’était pas dans les dispositions de se remettre dans le match en étant totalement absent à la réception, et bien punis par les attaques cumulées de Joce et Gaëtan.

10/0  puis 19/4, là tu te dis c’est fini, plié… et bien c’est aussi ce qu’ont du se dire les jonageois. « Une faute, bah c’est pas grave on a encore de l’avance ! »

Sauf que, Brignais qui semblait résigné a aussi repris du poil de la bête et au jeu des vases communicants, Jonage perdait beaucoup plus qu’il n’en gagnait.

Jonage commençait à s’agacer, à s’inquiéter quand Brignais revenait à 7 ou 8 longueurs.

Même Hervé, notre arbitre du soir, s’embrouillait : « Quand Gilles il sert, vous êtes complètement endormis. Tiens t’ as qu’à regarder Joce, t’es en défense tu dois être prêt s’il y a un retour direct, là t’as presque les bras croisés, qu’est-ce que tu fout, c’est malheureux qu’un garçon aussi jeune et vaillant que toi soit aussi peu concerné ! » On a hésité, on s’est dit « est-ce qu’on lui dit ou est-ce qu’on lui dit pas » Et puis Joce s’est lancé « Euh Hervé moi quand Gilles il sert je suis en attaque ! »

Bon il n’y aura quand même pas trop de suspens, de toutes façons on n’avait pas le temps de faire durer non plus, Sandrine l’avait annoncé. A 23h elle était de garde il fallait que le match soit terminé.

Alors on s’est empressé de finir… enfin notre adversaire nous a bien aidé en mettant un dernier service en dehors des limites.

Il n’y eut donc pas de pot d’adieu puisque nous allions bientôt nous retrouver mais il y eut un pot quand même dans lequel tour à tour, bière, saucisson et coca allèrent rencontrer le sol du gymnase.

Le temps de faire les comptes, on pouvait être satisfait nous terminons cette phase à la 4ème place sur 8 synonyme de maintien ce qui était l’objectif du début de saison .

Gilou

 

 

 

 

 

 

Mardi 13/03/2018
JONAGE 2 SAIT FAIRE EN 5 SETS
Vball 4

2-3

Jonage 2
25/23-19/25-27/25-16/25-8/15

L’autre soir à Vball on est arrivé avec le chiffre 5 en tête.

Déjà parce que Vball ça s’écrit avec 5 lettres !

Ensuite parce que avant cette rencontre, nous étions 5èmes au classement.

Et puis nous avions fait les comptes, depuis le début de saison nous avions fait 5 matchs en 5 sets… avec un ratio nettement négatif : 4 défaites pour une victoire ! Autant dire, que notre but était de finir la rencontre en 4 sets maximum.

Et enfin parce qu’à 24 heures de la rencontre nous n’étions que 5 braves à vouloir affronter Vball : Cricri, Lolo et titienne nous avaient fait faux bond.

Du coup on a embarqué Hervé avec nous. Pourquoi Hervé ? Parce qu’il est chou et que les ballons avec lesquels il fait joujou et qu’il pousse dans les coins vides du terrain sont de véritables bijoux que l’adversaire ne peut que difficilement attraper. Du coup l’adversaire, et bien hibou (ou il bout comme on veut) mais il se retient de lui jeter des cailloux parce qu’on ne va pas chercher des poux dans la tête à un gendarme (surtout que dans celle d’hervé, il ne doit pas y en avoir beaucoup)…

« FAUUUUUTE, t’as oublié de placer « genou » dans ta phrase ! On te signale qu’il fait parti aussi des exceptions des pluriels des mots finissant en « ou » ! Tu ne le savais pas ? »

Ca c’est ce que vous êtes en train de vous dire.

Alors déjà, je vous signale que j’ai horreur d’être interrompu quand j’écris un compte-rendu, et qu’ensuite, je connais très bien la règle mais il se trouve qu’il vaut mieux éviter de parler genou avec Hervé.

Parce que le pauvre, ses genoux il lui en font voir de toutes les couleurs.

Et il avait prévenu : « Je viens mais je ne saute pas ! »

Philippe, lui avait joué la solidarité et s’était fait une légère entorse du genou dont il souffrait encore.

Quand en plus on sait que Gaëtan crachait ses glaires à chaque temps mort, on se dit que s’était mal barré.

Ah , mais il y en avait quand même deux qui était positifs :

Sandrine était toute fière d’annoncer « je suis en forme j’ai mangé un croissant avant de venir ». Alors nous on a cherché pour savoir quel diététicien avait recommandé de manger un croissant avant  de faire du sport, on n’a pas trouvé, mais comme Sandrine avait l’air contente, on ne lui a rien dit.

Quant à Rémi, il n’aurait loupé pour rien au monde cette rencontre puisqu’il savait que de l’autre côté, il pourrait revoir l’ex miss Loire qui a participé au concours de miss France… et accessoirement qui a joué en N3 !

Alors est-ce que tous les garçons ont été troublés par cette jolie demoiselle, est-ce que Sandrine n’avait pas encore digéré son croissant, toujours est-il que le début de rencontre fut bien poussif.

Jonage, endormi, manquait nettement de dynamisme et laissait Vball prendre l’ascendant. Pourtant, le niveau de jeu affiché par Vball n’était pas si impressionnant, de bons attaquants certes mais pas injouables. Vball montrait juste plus d’envie que Jonage.

Heureusement, un bonne série d’Hervé au service nous permettait de rester dans le coup, ce qui faisait dire à Gaëtan « Mais putain, mais pourquoi on sert pas comme ça, nous ? »

Ben peut-être juste parce qu’on est moins bons, non ?

Mais tout ça ne suffisait pas, sur une dernière faute de Gaëtan, Vball l’emportait 25/23.

« J’vous jure, j’savais pas que c’était la balle de set ! » s’est défendu Gaëtan.

Mouais ! Un peu facile comme excuse.. Alors Monsieur, quand ce n’est pas une balle de set, il se donne le droit de faire une faute ! Va falloir qu’on discute !

Bon mais au moins Jonage avait montré un peu plus de mobilité en cette fin de set.

Et pendant 1 set et demi, l’équipe va nettement prendre l’ascendant sur Vball, avec toujours des belles séries de service d’Hervé, de belles petites feintes d’Hervé (oui on confirme ce sont des bijoux… enfin tout du moins quand on est de son côté !), et même des attaques d’Hervé (oui il a sauté… mais il lui a fallu quelques points pour s’en remettre !).

N’allez quand même pas croire qu’on l’a regardé joué. Non, on y a mis du nôtre quand même, mais force est de reconnaitre que sans lui la rencontre aurait été différente.

Alors après avoir empoché le second set 25/19 et s’être détaché 11/4 dans le 3ème set, on se disait qu’on allait avoir un match facile et qu’on allait éviter ce foutu 5ème set.

Oui, mais non ! Une bonne petite panne sèche côté attaque jonageoise et voilà Vball qui reprenait les commandes 12/11

« Putain mais j’arrive plus à faire le point ils me défendent tous mes ballons ! » se plaignait Gaëtan.

En même temps, ils avaient le droit, non !

Et donc le set était relancé, on crut quand même qu’on allait pouvoir l’emporter quand on est revenu de 24/21 à 24 partout, mais sur le fil Vball l’emportait 27/25.

« Bon les gars, si on veut gagner, il va falloir l’emporter en 5 sets ! »,que j’leur ai dit au changement de côté !

Autant dire qu’on était plus qu’inquiet.

Oui, mais ce qu’on ne savait pas, c’est que Vball venait de faire son chant du cygne !

Jonage a fini par refaire des points en attaque, Vball a eu bien du mal en réception et voilà un 4ème set facilement gagné 25/16

Et pour éviter tout suspens, Jonage s’est détaché 6/1 dès le début du 5ème set. Vball ne s’en remettra pas, victoire finale : 15/8… mais qui a dit qu’il ne fallait pas aller au 5ème set ? !

Restait plus qu’à prendre un bon petit pot avec Vball dans lequel on apprendra que l’ex miss Loire allait fêter ses catherinettes, ce qui laisse de l’espoir à Rémi, et à féliciter Vball pour son bon esprit fair-play sur le terrain.

Prochain et dernier match : mercredi 28 mars contre l’AS volley du Garon : une victoire en 3 ou 5 sets et nous voilà 4ème du classement, une défaite et on pourrait reculer à la 6ème place. Allez encore un petit effort !!

Gilou

 

 

Mercredi 28/02/2018
JONAGE 2 CRAQUE CONTRE CRAPONNE
Jonage 2

2-3

Craponne
17/25-25/23-25/22-22/25-9/15

« Putain mais c’est pas un merdeux qui va me faire chier ! J’vous l’dis les gars, j’arrête le match parce que ça va mal se finir ! »

Grosse ambiance au cours du 4ème set entre Jonage et Craponne !

Christophe est à deux doigts d’arrêter le match et d’en coller une à l’un de nos adversaires.

Mais quelle mouche l’a donc piqué notre Cricri ?

Pour le savoir revenons en arrière, une bonne heure plus tôt.

Tout n’avait pas si mal commencé pourtant. Enfin quand je dis ça je parle de l’ambiance puisque les 2 équipes annonçaient leurs fautes respectives ce qui est assez rare pour être souligné. Oh il y a bien eu quelques contestations, vous les connaissez maintenant les joueurs de la 2 « t’aurai pas touché le filet par hasard ? » mais rien de bien méchant.

Par contre au niveau du jeu, Jonage avait démarré avec le frein à main. Mais à notre décharge Il faut dire qu’il y avait eu du mouvement au sein de l’équipe :

Sandrine l’avait annoncé il y a longtemps « puisque vous n’arrêtez pas de me dire –va chier au ski- et bien j’y vais ! » J’ai eu beau lui expliquer que Wojciechowski c’est mon de famille, elle n’en a pas démordu !

Laurent lui s’était blessé… et pas au ski mais au jorkyball ! Il est revenu donc, mais juste jouer les arbitres de luxe.

Heureusement on a pu compter sur le retour d’Etienne, l’homme à la jambe gauche pas assez musclée… c’est pas moi qui le dit mais le médecin !

Alors évidemment il a fallu revoir l’organisation de l’équipe et c’est donc bibi qui s’est collé à la passe !

Bien entendu, quand tu passes, tu ne recules pas en défense, mais ça, avec les automatismes, c’est pas toujours évident à intégrer. Alors si tu recules comment veux-tu, comment veux tu… faire des bonnes passes (a quoi pensiez-vous, bandes de grossiers personnages !)

Bon mais encore la passe ça allait, c’est en réception que ce fut le désastre.

Il nous a fallu 2 sets 1/2 pour comprendre qu’on était trop nombreux en réception, Philippe, Etienne, Chris et moi !

Alors du coup quand Chris a fini par se mettre dans un coin, on a beaucoup mieux réceptionné… non pas que Chris réceptionne mal, non, non, (surtout ne pas se fâcher avec Chris, c’est ce que je me dis depuis l’autre soir), mais au moins on a arrêté de se regarder et on n’a plus hésité à jouer les ballons !

Entre temps Craponne avait enlevé le premier set 25/17  et Jonage avait retourné la situation dans le deuxième 25/23. La différence se faisant à chaque fois dans le rapport service/réception.

Alors quand nous avons été mené 7/0 dans le 3ème, Gaëtan l’a annoncé  « là, si on revient… ».

Il n’a pas fini sa phrase, mais ça sentait le pessimisme tout ça !

Et pourtant, Jonage est bien revenu, toujours à coup de service, mais aussi plus présent en défense.

Et puis Philippe l’a dit : « Putain, il faut taper ! », alors on a tapé… sur le ballon pas sur les joueurs de Craponne, on n’en était pas encore là!

Du coup Jonage est revenu et à pris l’avantage : 25/22 dans ce 3ème set.

Et c’est là que le drame survint : Vers 19 partout, Gaëtan va au contre, mais ne touche pas le ballon. Notre Lolo à l’arbitrage pense que c’est contré, le jeu se poursuit, Gaëtan crie, compte les touches de ballon « et  4, et 5 et 6 ! ». On réclame le point, Craponne réclame qu’on laisse l’arbitre arbitrer, le ton monte… Lolo remet le point, ça ne plait pas à Chris qui s’en prend aux joueurs adverses… le reste vous le connaissez !

Pour être honnête Chris n’était pas le seul à être énervé mais pourtant on aurait du rester zen, puisque le point rejoué, on l’a gagné.

Mais non, on a ressenti un coup d’arrêt après ça, Jonage ne s’en remettra pas, en perdant le 4ème 25/22 et le 5ème 15/9.

Bon du coup, le maintien qui s’annonçait plutôt facile n’est pas encore acquis, dans ce championnat qui perd la tête.  Jugez plutôt, La Boisse qui n’avait pas gagné un match depuis le début de saison vient de battre coup sur coup, Décines et Vball, tandis que Craponne 6ème du classement, venait, avant de jouer contre nous de faire tomber le leader invaincu, Asperly, en 3 sets… certainement grâce à un jeune joueur qu’ils ont intégré dans l’ équipe depuis 2 matchs et qui fait bien mal à l’attaque. Tiens quand j’y repense, c’est à  lui que Christophe voulait casser la figure… il aurait du le faire avant le match.

Bon du coup les équipes de bas de classement reviennent sur nous !

Il faudra donc aller chercher une victoire à Vball, le mardi 13 mars. C’est une équipe qui nous a battus en 5 sets à l‘aller ? Et alors, nous aussi on avait battu Craponne en 5 sets à l’aller !

Gilou

 

 

 

 

 

 

Jeudi 25/01/2018
Caluire

3-0

Jonage 2
25/13-25/16-25/16
Caluire, ça va trop vite!

Trop rapide Caluire, trop vite le match, Jonage n’a pas existé l’autre soir !

Comme dirait Audiard, Jonage a été éparpillé façon puzzle !

La faute aux habitudes bousculées ?

Peut-être. Jugez plutôt :

Christophe, qui la dernière fois où il avait mis les pieds dans ce gymnase, avait bien pris soin de vomir avant de faire un match plein. Et bien là, rien, pas même un crachat ou un semblant de bave, non rien de rien !

Sandrine, qui d’ordinaire se perd tout le temps avant de trouver les lieux du match était tout fière d’annoncer : « Eh les gars, j’me suis même pas perdu, ce coup-ci !

-Ouais, on lui a rétorqué, c’est quand même la 10ème fois que tu viens ici ! »

Quant à Rémi, qui n’est pas un adepte du chantonnement avant match, il se mettait à entonner du… Mireille Mathieu ! !« Que l’on touche à la liberté et Paris se met en colèreeeee ! »

On a vu mieux pour donner de l’énergie !

Christophe, toujours lui, refusait d’être capitaine, alors qu’il est d’usage, chez Jonage 2, que le joueur, élu homme du match sur la rencontre précédente, comme l’avait été Christophe, soit le capitaine.

Du coup, c’est Rémi qui endossait ce rôle et perdait le tirage au sort du service !

Et comme on allait le voir peu de temps après, ce fut un fait de haute importance puisque quand tu perds le tirage au sort et que ton adversaire choisit de servir, toi tu as le choix du terrain.

«  C’est pareil des 2 côtés, qu’il lui a dit le capitaine de Caluire ! »

Oui , mais non, d’un côté, celui choisit par Jonage, tu as la lumière en plein dans la figure contrairement à l’autre côté.

Bon mais ceci n’explique pas tout :

Ah ma brave Mireille de St Mathieu, tu aurais mieux fais de chanter « Que l’on touche à sa réception et Jonage se met en colère ! » ;

Parce que ce premier set fut une parodie, un non match, tout juste avait on eu le temps de transpirer que le set était déjà fini : 25/13

Il faut dire, qu’en plus de la faiblesse en réception de Jonage, Caluire ajoutait de la vitesse et  de la puissance en attaque avec 2 très bons attaquants et un sens du placement qui faisait que même, quand par miracle Jonage arrivait à attaquer, Caluire pouvait défendre sans trop de problème.

« Bon, ils jouent pas mal les gars en face, mais nous on peut faire mieux que ça », analysait Gaëtan.

Certes, mon bon Gaëtan mais même en jouant un peu mieux, Jonage arrivait tout juste à s’accrocher au score en début de second set.

Et pourtant, les plus attentifs des lecteurs auront certainement noté que Jonage était, cette fois-ci,  du bon côté, celui où la lumière est la moins gênante !

Mais  quand Gaëtan et Philippe, décidaient d’unir leurs efforts pour louper à chacun leur tour leur service, et bien Caluire se détachait inexorablement, 25/16, malgré une très belle rémilade en cours de set.

Rémilade, qui, comme tout un chacun le sait, est un geste qui consiste à smasher d’un revers de la main et que seul ce très grand joueur qu’est Rémi, maitrise à la perfection et qui a détrôné dans le cœur des volleyeurs le Ngaback, qui est un smash, dos au filet  qu’un obscur joueur dénommé N’Gapeth aurait, parait-il fait une ou deux fois. Fin de l’aparté.

25/16  pour Caluire,  qui se payait le luxe au 3ème set, de faire jouer un passeur remplaçant.

Mais même ça, ne changea rien.

Et à 8/1 on eu beau se répéter « souvenez-vous de Décines, on menait 2 sets 0, 8/1 dans le 3ème et ils ont gagné, nous aussi on peut le faire ».

Tu parles ! Ce qu’on a pu faire, c’est regarder les points défilés à cause de nos réceptions toujours trop hasardeuses, et d’un Caluire toujours trop rapide pour nous.

25/16 au 3ème set.

Après un semblant de pot où 3 chips se couraient après, où de la charcuterie trainait sans un bout de pain pour l’accompagner et où un gâteau fondant de chez fondant nous collait dans les mains (Ah n’est pas Jonage qui veut  en matière de pot d’après-match !) il ne restait à plus qu’à rentrer à une heure inhabituellement tôt.

Retour au cours duquel Rémi montrait à Caluire qu’il n’était pas en reste quand il s’agissait d’être rapide (150 km h sous Téo), où quand il s’agissait de passer avec précision à droite ou à gauche (entre 2 camions), mais où on aurait pu lui compter 2 ou 3 fois des collés (contre la voiture de devant) ! Enfin, je dis ça, c’est mes coéquipiers qui m’ont raconté, moi je fermais les yeux !

Ah je vous jure, celui quia dit « la vie est un long fleuve tranquille » (film où on entend cette fameuse chanson de Ste Mireille du château Mathieu à la fin),  n’a jamais vécu ne serait-ce qu’une seule soirée avec cette équipe !

Espérons que ce sera plus tranquille pour le prochain match… mais rien n’est moins sûr, Jonage 2 accueillera Asperly, leader invaincu de la poule ! Ca promet !

Gilou

 

 

Mardi 6 février 2018
JONAGE 2 RETROUVE LE DEVANT DE LA SCENE A BRIGNAIS
Asv Garon 2

1-3

Jonage 2
14/25-17/25-25/22-22/25

« Bon les gars, ce soir on retrouve le devant de la scène !

-Ouais ok

-Non vous avez pas compris, j’ai juste fait un jeu de mot, parce que moi la dernière fois que je suis venu à Brignais, je suis monté sur scène !

-Oui on sait ça fait juste 10 fois que tu nous l’racontes ! »

Oui mais toi, ami lecteur, tu as le droit de savoir ! Donc 15 jours avant notre match contre l’AS Volley du Garon j’étais venu à Brignais, non pas en repérage pour notre match, ma conscience professionnelle ne va pas jusque là, mais pour voir Sansévérino en concert.

Et ce brave Sansévérino, qui a du sentir le musicien qui sommeillait en moi  m’a fait monter sur scène pour que je montre une partie de mon talent, oui, oui… bon en vrai je ne suis pas le seul spectateur à être monté sur scène, on était bien une quinzaine à se trémousser, et sûrement pas sur le devant de la scène, mais bien au fond, cachés par les musiciens. Mais ça mes potos, ils le savent pas, et je compte sur toi, ami lecteur, pour ne pas leur dire.

Du coup, j’espérais bien  repartir de  Brignais aussi satisfait qu’à la sortie de ce concert plutôt blues rock.

Rock, le classement de l ‘AS volley du Garon ne l’était sûrement pas, et il avait plutôt de quoi filer le blues aux joueurs de cette équipe qui ne comptaient qu’une victoire pour six défaites.

Mais au fait pourquoi nous parle-t-il de l’AS volley du Garon alors qu’ils jouaient à Brignais ? Te demandes-tu ô camarade lecteur.

Pour le savoir, viens faire un tour en voiture avec Lolo, le Jean-Paul Olivier de Jonage, qui te fait découvrir l’histoire des lieux que tu traverses et qui te contera certainement mieux que moi la légende qui n’en est pas une, de cette rivière du Garon, affluent du Rhône et qui déborde régulièrement.

Donc la rumeur qui court comme quoi le nom de l’AS volley du Garon serait dû à l’obésité de son créateur que tout le monde appelait « le gars rond » est infondée (ce jeu de mot ayant été lancé par Gaëtan, je décline toute responsabilité concernant la crise de fou rire que vous venez d’avoir).

Fin de la minute culturelle… on est des sportifs on n’est pas censés être instruits !

Début du match donc, qui sera disputé sur un rythme ni rock, ni blues, mais comme un de ces bons vieux slows à la « I ‘m still loving youuuu » !

Pour mettre du rythme, on ne comptait pas sur le gars rond, mais sur le gars plutôt élancé, assez grand et qui nous avait fait bonne impression pendant l’échauffement notamment au smash… mais non ! Lui, pas plus que les autres, n’était pas dans un mode « j’veux gagner à tout prix ».

On aurait presque dit un match d’entrainement.

Pour notre part, nous étions sérieux et à l’issue du premier set gagné sans presque avoir eu le temps de se chauffer 25/14, Gaëtan posait la question qui brulait les lèvres de tout le monde « mais comment ont-ils fait pour gagner un match ? »

« Oh attends !, lui a-t-on répondu soyons méfiants, restons vigilants et on en reparlera à le fin du match ! »… oui parce qu’on aime jouer les modestes à Jonage !

Si nous avons continué à être sérieux dans le deuxième set, un premier avertissement sans frais, nous sera lancé quand l’AS volley du Garon reviendra au score en milieu de set.

Ce fut bref puisqu’ un temps mort suivi d’une faute de service suffira pour mettre un terme à cette embellie brignairote (C’est pas beau, hein « brignairotes », mais j’y peux rien c’est wikipédia qui m’a dit d’écrire ça !)

25/17 … en déroulant son jeu, en faisant preuve d’une bonne présence mais sans avoir à forcer, voilà Jonage qui menait 2 sets 0.

« Ne nous endormons pas «  restait le mot d’ordre.

Oui mais voilà, on a beau le répéter, à moins d’être insomniaque, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Et pourtant on a tout essayé…

J’ai fait la passe à Philippe qui était par terre, je suis même allé jusqu’à marcher sur la main de ce même Philippe qui était encore par terre.

Mais que faisait t’il par terre aussi ?? Il sauvait des ballons, d’accord mais il m’avait habitué à se relever plus vite !

Et donc, voilà que nos brignairots (beuh, j’arrive toujours pas à m’y faire !) reprirent du poil de la bête, et après avoir été  menés 10/6, grâce aux erreurs de Jonage purent revenir dans le match pour remporter le set 25/22 !

Oh la gueule des Jonageois ! Ils l’avaient mauvaise ! Droopy aurait paru joyeux à côté d’eux !

Mais puisqu’ il fallait bien repartir au combat, ils y retournèrent !

Alors est ce que « combat » est bien le mot qui convient, j’en doute ! Parce que  juste en retrouvant de la rigueur, Jonage reprit la tête et se détacha 20/15.

Moment où Sandrine s’empara du ballon et déclara à Lolo : « Je ne loupe jamais mon service moi ! »

Ah, c’est vrai qu’elle en loupe pas souvent des services notre Sandrine, mais il y a des fois où il vaut mieux se taire !

Bon, vous l’avez compris, son service, elle l’a mis dans le filet !

Pas d’inquiétude  cependant, Jonage menait encore 20/16 ! Et bien pourtant, grâce à une serveuse qui servait pas mal, mais pas non plus à 100 à l’heure, Jonage était incapable d’enchainer un bon vieux réception/passe/attaque correctement.

En face, Brignais devenait beaucoup plus solide derrière et plus percutant en attaque. Comme en plus leur  passeur se mit à faire des 2èmes mains (2 selon Gilles, 6 selon Philippe, 23 selon les syndicats !) Jonage prit l’eau ! 22/20 pour le Garon !

 Inutile de vous dire que  Gaëtan ne se posait plus la question de savoir comment ils avaient pu gagner un match. Les brignairots étaient en train de lui donner la réponse!

« Bon on va pas, parce que, comme c’est pas nous que c’est eux qui vont pas  faire la faute alors nous il faut qu’on aille chercher le point que eux y feront pas la faute ! »

Oui j’ai un peu bafouillé, quand j’ai lancé cette phrase, mais est-ce que ça a troublé la serveuse ? Peut-être! Toujours est-il qu’elle l’a bien faite la faute en mettant son service dans le filet ;

Heureusement ! Gaëtan reprit le service, Brignais n’arrivait plus à réceptionner et Jonage put aligner les 5 derniers points : 25/22.

Match frustrant où Jonage n’a pu prendre du plaisir qu’en de rares moments… et ce n’est pas au pot qu’on a pu se rattraper : Caluire, Brignais même combat : pas de pain ! N’y aurait -il des boulangeries qu’à Jonage ?

Donc après avoir mangé les quelques victuailles proposées, Jonage pouvait s’en retourner à la maison et se mettre au repos de compétition pendant 3 semaines !

Prochain match : Le 28 février contre Craponne qu’on a battu difficilement 3/2 à l’aller !

Gilou

 

 

 

 

 

 

Mercredi 31/01/2018
Jonage 2

0-3

Asperly 1
21/25-31/33-22/25
ASPERLY C'est pas un cadeau!

-Happy birthday Gilou ! Pour tes 45 ans on t’offre un match contre un adversaire qui na pas perdu une rencontre depuis le début de la saison, contre qui on a perdu 3/0 à l’aller et  contre qui on n’a pas du tout aimé jouer en ayant eu l’impression qu’ils nous avaient volé quelques points !

-Merci les gars !

Certes il y a mieux comme cadeau, mais je n’avais pas le choix, il fallait que je fasse avec ce fabuleux cadeau que me faisait mes coéquipiers !

Bon j’en ai eu d’autres des cadeaux : Hormis la bouteille de punch que Rémi m’a offert en toute fin de soirée, j’ai pu compter sur Lolo, qui avait fait le cadeau d’être absent… et qui du coup nous avait laissé à 6 sans un remplaçant pour arbitrer, puisque Etienne était toujours blessé.

Ce qui inquiétait Rémi « Hum pas une bonne idée, ça, l’auto-arbitrage ! Déjà qu’au match aller ils ont pas annoncé leurs fautes, ça promet ! »

Christophe, quant à lui, me faisait le cadeau d’être à l’heure… enfin à l’heure de St Maurice de Gourdans (là où il habite) qui comme tout le monde le sait est en décalage d’1/4 d’heure avec le reste de la France… Donc sur les coups de 20h45 au lieu de 20h30, il était là notre ami Cricri !

Ouf, après avoir demandé à l’unique spectateur d’Asperly d’arbitrer, on pouvait donc démarrer la rencontre!

Et après des débuts timides où Asperly creusait d’entrée l’écart, Jonage se reprenait bien et revenait au score.

On en venait même à se demander comment Caluire qui nous avait atomisé la semaine précédente avait pu perdre contre cette équipe, qui au final n’était pas si impressionnante.

Même si elle jouait pas mal, on n’avait pas l’impression d’être débordé comme on avait pu l’être contre Caluire et si on s’inclinait ce n’était que de peu : 25/21 dans le premier set.

Premier set au cours duquel j’eus la surprise de voir ma femme et mes filles arriver pour me faire le cadeau de venir me voir jouer !

Ce qui faisait dire à Gaëtan « Je sais pourquoi on a perdu, c’est parce qu’on n’entend pas des Allez papa ! »

Oui, mais alors là il faut que je t’explique Gaëtan : Si moi je prends de l’âge, c’est que mathématiquement mes filles aussi. Et si à 10 ans elles étaient en admiration devant leur père et lançaient des « Allez papa » à tout va, aujourd’hui à 16 et 14 ans, elles  disent plutôt « mais allez l’vieux, il va s’bouger ! Il nous fait honte là ! »

Et puis on aurait pu aussi se tourner du côté de l’arbitrage pour expliquer, (en partie seulement faut pas déconner) la perte du premier set. Arbitre qui, il faut bien lui rendre cette justice, ce sera montré impassible aux multiples revendications de Gaëtan et Christophe pour qu’il compte les fautes de pied au service d’Asperly.

Et c’est d’ailleurs ce qui entachera ce match, des multiples fautes d’arbitrage qui feront monter la tension.

Au milieu du deuxième set un joueur remplace une joueuse qui vient de servir et se met en poste d’attaque.

Il faudra toute la diplomatie de Gaëtan (« mais putain de nom de dieu de bordel de merde il est arrière lui puisqu’elle vient de servir fait chier maintenant ! »), pour faire admettre l’erreur à Asperly et non pas donner point gagné à Jonage comme on aurait été en droit de le réclamer, mais juste de rejouer le point.

Puis ce fut au tour du passeur de s’y mettre et de sauter dans les 3 mètres pour passer le ballon de l’autre côté du filet.

Quand on fit remarquer avec notre courtoisie habituelle cette erreur que l’arbitre n’avait pas sifflée (mais putain mais ça fait chier, il est arrière il a pas l’droit connerie d’connerie d’merde !) le passeur tint à peu près ce langage

  • Ils sont mignons mais déjà qu’on arbitre à leur place !

  • Nous vous remercions pour votre arbitrage, mais ça ne vous donne pas non plus tous les droits aurions nous du préciser en début de match

Toujours est-il que Jonage eut le mérite de rester dans le match, là où Asperly avait perdu ses nerfs.

Et le score s’en ressentit : 20/15 puis 24/20 pour Jonage !

Bon alors là, j’ai beau chercher dans les archives, je ne retrouve pas de traces d’un Gaëtan loupant 3 attaques de suite. Et c’est donc ce moment qu’il choisit pour écrire l’histoire !

Vous l’avez deviné, Asperly est revenu au score et c’est une fin de set hitchcockienne qui se disputa avec les 2 équipes qui ont eu tour à tour des balles de set mais où Asperly finit par l’emporter 33/31 !

On a eu beau se dire, « allez on relâche pas » forcément on avait pris un coup au moral et Asperly en profitait pour se détacher 11/4.

Jonage avait du mal à retrouver du cœur à l’ouvrage, Christophe et Sandrine étaient cuits physiquement et on enchainait les petites fautes par ci par là.

Oui j’ai bien dis petites fautes. Quoi, qui a parlé de grosse faute ? Non je ne vois pas de quoi vous parlez ? Ah ! Ce moment où l’homme aux prothèses de hanches a envoyé, après que ses co-équipiers se soient arrachés pour sauver le ballon, une belle manchette dans le filet… Ce qui eut le don de bien faire rire ses filles d’ailleurs.

Mais elles n’auraient pas du être au lit à cette heure-ci? Il y avait école quand même le lendemain.

Il faudra que j’ai une discussion avec la mère.

La mère, mais elle était où d’ailleurs la mère ?

Ah oui c’est vrai, elle était à l’arbitrage.

Oui parce que après qu’une énième faute (de filet ce coup-ci) n’ai pas été sifflé, j’ai dit à l’arbitre

« Bon on va s’auto arbitrer maintenant ça sera mieux »

Ce à quoi ma femme a répondu « C’est bon je vais arbitrer moi ! »

Et ça a bien failli faire tourner la rencontre.

Oui parce que qu’elle leur compte un porté, passe encore. Qu’elle leur compte une faute de pied au service, ok.

Mais quand elle leur a annoncé une faute de position, leur passeur, qui ne nous trouvaient plus du tout mignons, s’est écrié :

« Ah parce qu’on siffle tout maintenant ?! »

Mais qu’est ce que tu crois, mon gars, moi aussi à la maison, elle me siffle mes fautes de position :

« Qu’est ce que tu fous avachi dans le canapé devant la télé ? Prends l’aspirateur et va faire le ménage ! »

Toujours est-il  qu’Asperly sortait une fois de plus du match.

Ils avaient beau viser régulièrement Sandrine dont il faudra bien dire  que si elle couverte de bleue, ce n’est pas parce que nous la frappons mais parce qu’elle a eu l’occasion à plusieurs reprises de faire connaissance avec le ballon, ils cumulaient les fautes.

Gaëtan  parlait en rime

« Allez on sait pas si on peut revenir ,

mais au moins on se fait plaisir »

Alors oui, on aurait pu revenir, mais sans les quelques imprécisions qui émaillent régulièrement notre jeu et qui permirent à Asperly de conclure : 25/22

Pas un mauvais match mais à la question de David « qu’est-ce qu’il vous a manqué ? », je répondrai, un peu plus de régularité en réception, un peu plus de punch en attaque, un placement encore meilleur… enfin, un peu de tout quoi !

Bon, le temps que mes filles me disent au revoir et fassent taire toutes les fausses rumeurs colportées sur la vision qu’elles ont de leur père en disant « t’as bien joué papa ! » il fallait déjà se reconcentrer sur le prochain match.

Prochain match qui se déroulera le mardi 05/02/18 à Brignais contre l’As volley du Garon qui n’a gagné qu’un match… pas le droit à l’erreur pour Jonage !

Gilou

 

 

 

 

Mercredi 17 janvier 2018
Jonage 2

3-0

La Boisse
25/14-25/16-25/13
La Boisse c'est pas la poisse

Et voilà, je ne vais pas laisser le suspens durer : on se posait la question de savoir si Jonage ferait aussi bien avec Gilles que sans Gilles contre la Boisse : Verdict : victoire 3/0 à l’aller sans le Gilou, victoire 3/0 au retour avec le Gilou !

 

Quand on vous dit que mon retour ne change rien dans l’équipe !

 

Non ce qui change c’est que maintenant nous avons un chevalier au sein de notre groupe…  n’allez pas chercher du côté de camelot et du roi Arthur, notre chevalier n’est pas de ceux qui se mettent autour d’une table ronde, on le trouve plus souvent sous la table, un peu pompette, avec ou sans culotte.

 

J’ai donc nommé Sandrine, récompensée de la médaille de chevalier de l’ordre du mérite.

Wouahhh !! On allait donc avoir des passes de chevalier… quelle pression pour les attaquants, plus le droit de se louper !

 

Et pourtant, elle avait bien failli ne pas venir Sandrine, vu que normalement nous étions censés être 8 pour cette rencontre, et qu’elle sortait d’une journée de ski, elle se serait bien vu nous laisser nous débrouiller.

 

Oui mais voilà, dans un premier temps c’est Christophe qui faisait savoir qu’il serait en retard, puis Etienne qui nous lançait un message dans ce style :

 

« Mon équipe, sans moi il faudra que tu fasses,

Non je n’ai pas peur de la Boisse,

Mais pour moi c’est un peu la poisse,

Mon genou me fout l’angoisse ! »

Ce qui en langage de jeune donne « démerdez-vous sans moi, j’ai mal au genou ! »

 

On avait donc bien besoin de notre chevalier !

 

A l’échauffement Gaëtan, lui, faisait un tour d’horizon et s’inquiétait :

« Putain ils ont fait venir tous leurs grands, et il y en a même un qui n’était pas là à l’aller. Tu vois, le n° 10, j’ai pas souvenir de l’avoir vu !  Heureusement leur passeur n’est pas là, le proverbe ne pourra pas se vérifier !

-Quel proverbe ?

- Tu le connais pas ? « Le chien d’la boisse il fait carrément des bonnes passes ! »

- Euh non, le passeur d’abord il est sympa donc tu le compares pas à un chien s’il te plait, et ensuite le proverbe c’est : les chiens aboient et la caravane passe. Donc ça n’a rien à voir. Et enfin, tu ne l’as peut-être pas vu, mais il est bien là, couché par terre en train de remplir la feuille de match !

-Oh merde !

 

Mais pas d’inquiétude, mon Gaëtan, parce qu’avant de passer, il faut réceptionner, et autant vous le dire tout de suite, c’est loin d’être le fort de La Boisse.

Ah, on a peut-être pensé que j’avais perdu mon temps pendant les 4 mois de ma rééducation, mais non ! En allant voir l’équipe joué sur plusieurs matchs, dont celui de la Boisse, j’avais pu observer les équipes adverses.

Et là, au moment de démarrer le match, j’avais déjà pu voir que le gars, en face de moi, il n’était pas à l’aise en réception. Du coup, j’ai pris un malin plaisir à le viser.

Et d’entrée Jonage à fait le trou sans avoir spécialement à sortir le grand jeu.

Et comme en plus Christophe, qui servait après moi, n’est pas maladroit dans ce secteur de jeu, ça sentait bon !

 

Et quand je dis que ça sentait bon, je ne parle pas de Christophe, quoique on s’attendait au pire, en souvenir de ce jour où il était arrivé en retard du côté de Meyzieu en empestant l’alcool.

Mais non, là déjà, son retard était léger puisqu’il a pu démarrer la rencontre, et foi de Gilou, j’ai senti son haleine, je suis formel, il était à jeun !

 

Bon mais tout ceci ne doit pas nous faire oublier que le point fort de Jonage n’est certainement pas non plus la réception… du coup, avec des services tendus, La Boisse revenait au score.

Mais une fois la réception à peu près réglée du côté de Jonage, l’écart se creusait de nouveau : 25/14.

Finalement du côté de la Boisse, leurs grands joueurs n’arrivaient pas à nous contrer plus que ça, le n°10 tant redouté faisait beaucoup de fautes, la réception était absente… et le scénario ne changea pas jusqu’à la fin du match.

Du côté de Jonage, chacun y allait de son petit exploit : des défenses par ci, des contres par là, des séries de service…

Seule petite alerte, au début du 3ème set, quand la Boisse, après avoir perdu le 2ème 25/16, se détacha 7/4. Il faut dire que notre chevalier avait décrété que 2 sets lui suffisaient et qu’elle nous laisserait nous débrouiller dans le 3ème set.

Pffff, je les croyais plus braves, moi, les chevaliers !

Mais Jonage se ressaisit bien vite grâce à une nouvelle série de service de votre serviteur. Gaëtan, en profitait pour lancer une fausse rumeur en glissant à Rémi :

« T’as vu, il se venge des asiatiques de Décines qui nous ont fait des misères la semaine dernière en visant le seul asiatique en face. »

C’est pas de ma faute à moi, si le plus mauvais réceptionneur sur le terrain était asiatique et qu’en plus, il l’avait mis en face de moi.

Et puis il faut bien l’admettre, cette série n’aurait pas pu avoir lieu si  les 2 attaquants, Christophe et Gaëtan n’avaient pas eu un moment chaleur, où tout leur réussissait

 

Du coup  Jonage creusait un trou définitif : 25/13 !

 

Restait plus qu’à grignoter autour du pot traditionnel, et voir revenir un gars de la Pesd qui venait de battre l’équipe 1 dans un match accroché (un petit compte-rendu les gars ?) avec une chaussette dans les mains :

« Eh les gars, j’ai trouvé cette chaussettes dans les vestiaires des filles ! »

Nous on a regardé, on lui a dit que ce n’était pas une chaussette de chevalier, donc ça n’appartenait pas à notre équipe. Et puis, on l’a déjà dit, notre chevalier, c’est sa culotte qu’elle perd, pas ses chaussettes !

 

Bref, avec ou sans culotte, avec ou sans Etienne, c’est à Caluire qu’il faudra aller jouer notre prochain match… équipe contre qui on a perdu 3/1 à l’aller. Allez, cette fois on fera mentir le proverbe et avec Gilou on fera mieux !

 

Gilou

 

 

 

Mercredi 10 janvier 2018
Jonage 2

2-3

Décines 1
25/22-25/23-19/25-15/25-12/15
Retour perdant

Et voilà, après près de deux ans de disette, le compte-rendu est de retour !

Et c’est toujours le même qui se colle à sa rédaction… enfin le même, façon de parler parce qu’il a changé le bonhomme en 2 ans : 1 hanche de titane à droite, 1 titre de champion du Rhône entre 2 opérations et une hanche de titane à gauche.

Un jour je raconterai mes mémoires. J’ai déjà le titre : « les aventures titanesques de l’endim’ Hanché »

Bon, mais pour l’heure, c’est mon grand retour à la compétition qu’il faut que je raconte.

Pour tout vous dire, je n’avais pas prévu de revenir sitôt en match officiel, mais les copains qui m’avaient vu faire ma réapparition sur les parquets ce lundi à l’entrainement m’avait convaincu :

« Allez, fais pas ta star, si tu peux jouer à l’entrainement, tu peux aussi jouer en match, alors tu bouges tes fesses pleines de titane et tu viens jouer mercredi ! »

Autant vous dire qu’il n’y avait pas besoin de me pousser beaucoup pour me donner l’envie, l’envie d’avoir envie ! (ceci en hommage à cette grande star de la chanson française récemment disparue, je veux parler de France Gall évidemment !)

Alors j’ai ressorti de mon placard le bon vieux t-shirt de compétition, et je suis venu pointer le bout de mon nez au gymnase par ce mercredi 10 janvier, pour constater quoi ?

Que c’était toujours autant la pagaille à Jonage.

Tu arrives à 20h32, pour un rendez-vous à 20h30, tu te dis que tu es en retard et que tu vas te faire chambrer… et tu es le premier arrivé.

On t’annonce ensuite que Sandrine ne viendra pas, elle qui a envoyé un sms 3h plus tôt pour dire qu’elle amènera les bières ! J’m’en fous, je ne bois pas de bière, mais le père Rémi était rouge de colère après avoir fait le décompte des bières restantes : « Putain, m’en vais l’appeler moi la Sandrine et lui dire qu’on s’en fout qu’elle ne vienne pas jouer, de toutes façons on a récupéré Gilles qui sait aussi bien qu’elle, louper ses réceptions. Mais au moins qu’elle nous amène les bières, c’est fou ça, il n’en reste que 13, ça porte malheur ! »

Et puis au moment de remplir la feuille de match… ben tu t’aperçois que personne n’en a. Rémi, l’habituel  chargé de la feuille de match l’annonce « Moi si j’ai pas de bière, je sors pas de feuille de match… par contre j’ai du pain si tu veux, j’ai acheté 8 baguettes

Putain, que je lui réponds (oui j’ai changé mais je suis toujours aussi vulgaire !) je t’avais dit que je me chargeais du pain ! »

Bon, du coup avec autant de baguettes que de bières, le pot s’annonçait pas sous les meilleures auspices !

Mais qu’en était-il du match :

Ben pensez-bien que j’ai joué le modeste : « Bon les gars on est 7, sans compter les bières et les baguettes, donc du coup je sors sur le premier set, je suis à cours de jeu »

Et c’est que sur le terrain non plus il n’y a pas de changement :

Ah si ! Jennifer étant allé voir si ça balance pas mal à Paris, en rapport à cet artiste de la chanson française récemment disparu, j’ai nommé Johnny Halliday, c’est Etienne qui l’a remplace.

Pour le reste, une équipe toujours combative (Décines sera la énième équipe à nous féliciter pour notre côté accrocheur) mais qui gâche son jeu par quelques trous en réception.

Du coup, le premier set est de bonne facture, et malgré un passage à vide au milieu du set, Jonage l’emporte 25/22.

Laurent, remplaçant de Sandrine à la passe, s’en sort plutôt pas mal et Sandrine aura fort à faire pour récupérer sa place !

Bon, alors, voilà pour bibi, le moment tant attendu, du retour à la compétition. Alors, oui, je sais, dans le retour du Jedi, Luke reviens, en plus fort, plus aguerri et il sauve tout le monde.

Oui mais voilà, moi je m’appelle Gilles, et je ne suis pas revenu plus fort, pas plus aguerri et je n’ai sauvé personne… et puis en plus, il faut que je vérifie, mais je crois bien ne pas toucher le même salaire que lui !

Pourtant ça se profile bien ; Continuant sur sa lancée, Jonage se détache 16/10 au second set, bien aidé par Décines qui se perd dans ses positions.

D’ailleurs Gaëtan leur fait remarquer « eh les gars vous êtes en faute de position ! »

Ce à quoi il lui est rétorqué « non c’était avant qu’on était en faute maintenant on s’est remis correctement ».

Ah ben Gaëtan m’avait habitué à plus de réactivité.

Mais qu’importe, parce que si Décines revient au score, Jonage se montre encore plus fort dans le money time et s’impose 25/23.

Et autant le dire tout de suite, on se voit beau à 8/2 puis 10/5 puis 12/8 dans le 3ème set.

Christophe et moi-même alignons les services, bien aidés par la présence au filet, notamment de Gaëtan…

Oui mais voilà, si le match tourne court, jamais Sandrine n’aura le temps de nous amener les bières. Donc il faut faire durer le match !

Enfin, ça c’est l’excuse officielle, parce qu’en fait, Décines n’a rien à envier à Jonage, côté combativité et ce n’est pas pour rien qu’elle n’a perdu qu’un seul match cette saison.

Du coup sans que Jonage déjoue, Décines revient au score en étant un peu plus percutant à l’attaque, et surtout en faisant moins de faute qu’en début de match, et fini même par creuser l’écart : 25/19

 

Pensez-bien que sentant le vent tourner, je m’empresse de sortir : « Non, non les gars allez-y jouez sans moi, je ne veux pas trop en faire pour mon retour, 2 sets ça me suffit ! ».

Mais comme on dit par chez moi, les mouches ont changé d’âne… non c’est pas vrai on ne dit pas ça chez moi mais j’aime bien cette expression !

Et d’entrée de 4ème set Décines met la pression, contre de plus en plus pendant que Jonage est un peu plus imprécis qu’en début de match… et quand Sandrine, et surtout les bières,  arrivent enfin sur les coups de 22h30, il est trop tard, Décines a déjà pris le large : 25/15

« Bon les gars vous êtes sur une bonne dynamique, je vous laisse jouer » que j’leur lance… pas fou le gars, moi j’ai fait un set partout quand j’étais sur le terrain maintenant à vous de jouer !

Et c’est un 5ème set acharné au cours duquel Jonage creuse encore un petit trou : 8/5

Mais en face, leur grand attaquant n° 10 qui faisait des fautes en début de match, ne loupe plus grand-chose et place de nombreuses attaques gagnantes.

A 11 partout, Décines finit par prendre l’avantage et s’impose 15/12 !

Et voilà, avec le Gilou ou sans le Gilou ça ne change pas grand-chose : A l’aller défaite 3/2, au retour défaite 3/2.

Bon on espère que l’adage se vérifiera pour le prochain match contre La Boisse battu 3/0 à l’aller !

Gilou

 

 

 

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